Camp à Rome - aout 2009

"A Rome, les pierres parlent, l'histoire de l'Eglise primitive est inscrite sur les monuments" (MME)

Le camp européen de Rome a rassemblé 33 jeunes et 8 soeurs du 1er au 10 aout 2009. Au programme, découvrir différents visages d'Eglise à travers lesquels l'Evangile prend corps mais aussi vivre une expérience communautaire avec l'Europe d'aujourd'hui !
Notre groupe était très diversifié s'élargissant au delà des frontières de l'Europe: lituaniens, suédois, belges, espagnols, italiens, français mais aussi parfois d'origine péruvienne, vietnamienne, roumaine, libanaise, croate, indienne, srilankaise...Cette diversité a permis à chacun de tisser des liens avec les uns ou les autres, de réfléchir, de partager et d'échanger ensemble, en dépassant la peur de la différence, des préjugés et la barrière des langues!

Vous voulez en savoir plus? alors venez visiter ce camp en image...

Nous nous sommes mis en marche sur la via Appia, route romaine jadis bordée de sépulture et chapelles, méditant sur nos attentes de ce pèlerinage..."Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le language, ni par les vêtements [...] mais ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés.[...] Toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère." (extrait d'une lettre sur les premiers chrétiens de l'empire romain)
Quelle piste pour notre vie de chrétiens en Europe d'aujourd'hui ?



Nous avons pris le temps de visiter la Basilique dédiée à St Pierre, celui à qui Jésus avait dit "Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise" (Mt 16,18). La Basilique Saint Paul Hors les murs nous parla de celui-ci, témoin du Christ par le martyre. Nous avons été invité à marcher sur leurs traces, à suivre leurs sentiers de la foi et de l'amour.

"Ecoute mon fils l'enseignement du maître, ouvre l'oreille de ton coeur !" Un visage que nous avons découvert est celui de Saint Benoît à Subiaco. Dans notre époque agitée, saisie par la vitesse et la mobilité, le message de celui-ci résonne comme l'écho d'un monde lointain : "Prie et travaille, cherche la juste mesure, reste en place." Cependant sa règle est toujours d'actualité. Dans la suite de saint Benoît, nous avons cherché Dieu à travers la Lectio Divina, une lecture où Dieu prends la Parole directement et transforme peu à peu le coeur en prière.

Le désir de chevalier qui semblait être le centre de la vie de François se révèle à son coeur comme étant seulement la superficie d'un désir plus grand..."François, lui dit le Crucifix, va et répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruine". Quand il commence à écouter la vérité qui habite son coeur, quelque chose commence à changer dans sa vie et il sent le besoin de sortir de lui-même, de regarder autour de lui et en même temps de chercher au-dedans de lui la réponse à la question qui l'habite "Que dois-je faire ?"

François comprit intuitivement que son désir concerne une Eglise, une communauté, d'autres personnes. Il entendit l'appel à aller porter la Parole de Dieu sur les routes du monde. Quel appel pour notre vie ?

Benoît, Pierre, Paul ou François...des saints d'hier mais aussi des gens d'aujourd'hui tel que cette femme qui a accepté de nous partager son expérience douloureuse d'émigrée ivoirienne ayant le statut de réfugiée politique ou encore Antonio Tuzzolino , un policier handicapé moteur à cause d'un attentat terroriste qui nous a parlé du pardon mais aussi cet homme qui aide aux distribution des repas à ceux qui en ont besoin avec la communauté San Egidio...Ces visages que nous avons rencontrés nous ont interrogé sur notre propre vie...

Si tu veux bâtir un monde nouveau, si tu veux que vienne le Royaume de Dieu, si tu veux une terre fraternelle, n'oublie pas d'apporter ta pierre...